À Caen et dans sa région, les programmes neufs fleurissent. Le record de vente a même été battu en 2021 avec 1 352 logements vendus. Bien que les prix aient augmenté, ils restent cependant accessibles et les investissements dans l’immobilier neuf continuent.
Depuis 2010, date de la création de l’Observatoire du logement neuf en Normandie (Olonn), le record du nombre de ventes avec 1 352 logements vendus est détenu par l’année 2021. Ce millésime a toutefois bénéficié d’un léger effet rattrapage par rapport à 2020.
Pourtant, l’année 2021 ne s’annonçait pas si bonne que cela avec une baisse du nombre de dépôts de permis de construire, notamment due à l’effet conjugué :
L’offre en logements était au plus bas en début d’année 2021 sur la région caennaise avec seulement 600 logements en stock alors que celui-ci n’était jamais tombé sous la barre des 1 000 depuis plusieurs années.
La profession a sollicité les élus afin de débloquer des programmes pour reconstituer notre stock et éviter ainsi la pénurie de logements qui s’annonçait.
Chaque année, il se vend entre 1 000 et 1 200 logements par an sur la région. Pour les personnes qui achètent leur résidence principale ou pour les investisseurs, le fait que Caen soit une ville moyenne proche de la mer est un véritable atout.
Pour répondre à la demande forte, les professionnels du secteur devront redoubler d’efforts, d’autant que les terrains sont de plus en plus rares et chers.
Dans un contexte de rareté foncière, les secteurs aménagés de Caen, qui permettent de créer du logement, est un atout non négligeable. En 2021, 46 % des logements vendus étaient situés en Zone d’aménagement concerté (Zac) comme à Fleury-sur-Orne.
Il y a également environ 500 logements disponibles à Caen même alors qu’à Rouen, pour comparer, le stock est moitié moins.
Depuis quelques années à Caen, le ratio propriétaires occupants/investisseurs est d‘environ 30/70. Ainsi, en 2021, à Caen-la-Mer, il y avait 29 % de propriétaires occupants pour 71 % d’investisseurs.
À Caen, les prix augmentent mais restent raisonnables si l’on compare à des villes comme Nantes ou Rennes. Les prix encore accessibles attirent de nombreux investisseurs pour la plupart locaux qui viennent saisir des opportunités.
Pour autant, le nombre de propriétaires occupants a progressé de 98 % en un an alors que, dans le même temps, celui des investisseurs a augmenté de 58 %.
Certes, les élus s’inquiètent de la part importante des investisseurs dans les programmes neufs. Mais en réalité, l’attractivité de la ville dope la promotion immobilière, surtout grâce au dispositif Pinel (Caen est classée en zone B1).
De plus, ces logements répondent à la forte demande locative, notamment à celle des étudiants. Cela permet notamment de compenser la pénurie de logements disponibles que nous connaissons actuellement.
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