Face à une situation économique et un marché immobilier incertains, les Français restent optimistes et continuent de vouloir investir dans l’immobilier. Un récent sondage révèle qu'un Français sur trois envisage d'acquérir un bien immobilier au cours de la prochaine année, démontrant ainsi une résilience notable de la confiance des ménages envers le marché immobilier. Malgré les tensions actuelles, l'immobilier demeure une valeur sûre pour se loger et investir pour l'avenir.
Dans un contexte qui pourrait être décrit comme défavorable, la volonté d'acquérir des biens immobiliers reste forte parmi les Français. Ce sondage, réalisé au début du mois d'avril, indique en effet que 33 % des personnes interrogées envisagent d'acheter un bien dans les 12 mois à venir. L'achat d'une résidence principale domine les intentions, avec un peu plus d'un quart des Français (26 %) affirmant qu'ils souhaitent faire cet investissement au cours de l'année à venir. Ce chiffre marque une légère baisse de 2 points par rapport à l'année précédente.
Dans le même temps, l'intérêt pour les investissements locatifs reste notable, malgré une baisse de 3 points par rapport à juin 2022, pour s'établir à 22 %. En revanche, l'achat d'une résidence secondaire semble perdre de son attrait, avec seulement 16 % des personnes interrogées exprimant le souhait d'en acquérir une, soit une baisse de 4 points par rapport à l'année dernière.
Malgré l'inflation actuelle et la volatilité des marchés financiers, l'immobilier conserve son statut de valeur refuge pour de nombreux Français. En plus de l'objectif premier de se loger, l'immobilier est également perçu comme un moyen d'investir pour l'avenir, et notamment pour préparer sa retraite. Toutefois, après une période post-covid d'attrait accru pour les résidences secondaires, les Français semblent devoir réévaluer leurs priorités et se concentrer sur leurs besoins primaires.
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Par ailleurs, le sondage révèle un déclin de l'intérêt pour les maisons individuelles. Parmi les personnes souhaitant acheter un bien immobilier dans l'année à venir, seulement 51 % envisagent d'acheter une maison pour leur résidence principale, soit une baisse de 7 points par rapport à l'année précédente.
Cette diminution de l'attrait pour l'habitat individuel peut s'expliquer par une capacité d'emprunt potentielle réduite, mais aussi par une hausse du coût de l'énergie et des éventuels travaux de rénovation, qui sont généralement plus importants dans une maison. Parallèlement, l'intérêt pour les appartements a augmenté, passant de 22 à 26 %, tandis que le reste des sondés n'a pas encore pris de décision définitive.
Dans l'ensemble, ces résultats témoignent de la persistance du rêve immobilier chez les Français, malgré un marché immobilier en pleine mutation et des contraintes économiques de plus en plus importantes.
Le DPE, ou Diagnostic de Performance Énergétique, a pris une place prépondérante dans le processus de décision d'achat immobilier. Ce critère est considéré comme très important par une large majorité de Français, à égalité avec d'autres aspects tels que la luminosité ou la présence d'un espace extérieur.
Selon le sondage, 92% des Français estiment que le niveau de luminosité est un critère déterminant dans le choix d'un bien immobilier. Il est immédiatement suivi par le niveau de performance énergétique du logement, 91% des Français considérant qu'un bon DPE est un facteur important. Ce dernier chiffre est à égalité avec l'importance accordée à la présence d'un espace extérieur.
Dans une ère où l'écologie et la responsabilité environnementale sont de plus en plus valorisées, la performance énergétique est devenue un critère de choix d'un logement. Un mauvais DPE peut représenter un obstacle majeur à l'achat d'un bien, voire un motif de négociation pour diminuer le prix du bien jusqu'à 30% dans certaines régions.
L'isolation thermique est également un aspect clé pour la plupart des Français. Près des trois quarts des personnes interrogées (74%) estiment que leur logement est bien isolé. Cependant, ces réponses ont révélé un décalage entre la perception et la réalité de la performance énergétique des logements. En effet, 18% des Français vivant dans une "passoire thermique" (logements classés F ou G en termes de DPE) considèrent que leur logement est bien isolé. Ce chiffre met en évidence que certains Français ne sont pas pleinement conscients de la qualité énergétique insuffisante de leur logement. Alternativement, cela pourrait également remettre en question la fiabilité absolue du DPE.
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