En 2022, il y a eu une baisse du nombre de réservations et de ventes dans les programmes immobiliers neufs en France. Cette baisse est due notamment à l’augmentation des taux d’intérêt et à la hausse des prix de vente.
Le marché immobilier neuf connaît un net recul en 2022 selon les chiffres du ministère de la Transition écologique. Le nombre de ventes de logements neufs a baissé par rapport à la même période en 2021 et reste inférieur à celui de 2019, avant la pandémie.
Au deuxième trimestre, le nombre de réservations de logements neufs est inférieur de 13 % à celui de 2021, qui fut une année de rattrapage après la crise sanitaire de 2020. Ce nombre est également inférieur de plus de 20 % à celui d’avant la crise sanitaire.
Depuis un an, les ventes ont également chuté de plus de 11 %. Les maisons individuelles, qui représentent moins de 10 % des mises en vente et des réservations, ont connu la plus forte baisse.
Ce fléchissement n’est pas nouveau et s’inscrit dans une tendance baissière qui a pris sa source après le pic de 2016. Le nombre de mises en vente et de réservations de logements neufs du deuxième trimestre 2022 reste néanmoins supérieur à ceux de la période 2007 à 2015.
Les prix de l’énergie et des matériaux ont fortement crû depuis janvier et cela impacte à la hausse le prix de vente des logements neufs qui ont augmenté en moyenne de 5 % pour les appartements et pour les maisons. Les appartements neufs se vendent à 4 621 €/m2 en moyenne.
À ces facteurs conjoncturels s’ajoutent depuis le 1er janvier 2022 les nouvelles normes environnementales de construction de la RE2020 ainsi que la volonté du gouvernement de limiter l'artificialisation des sols.
Le marché se concentre sur les grandes agglomérations et sur les zones tendues et la plus importante baisse des ventes concerne l'Île-de-France, la Côte d'Azur ou la frontière suisse. Dans les villes de moins de 50 000 habitants et dans les zones moins tendues, les volumes sont très faibles même si l’offre augmente encore.
Enfin, la remontée des taux d'intérêt, qui s’accélère depuis l’été, est responsable d’un grand nombre de refus de prêt. En effet, plus de 13 % des réservations ont été annulées car les réservataires n'avaient pas obtenu leur prêt bancaire, ce qui est en grande partie dû au fait que les taux atteignent rapidement le taux d’usure. Les emprunteurs vont alors devoir s’armer de patience ou éventuellement se tourner vers des prêts à taux variable.
Vous souhaitez investir dans un programme immobilier neuf ? Contactez-nous afin que nous puissions vous aider à obtenir un prêt immobilier pour votre projet.
En savoir plus :
